Et le coeur fume encore
- 01 Jan 1970 - 10 Nov 2024
- Évènement terminé
- 18h30
Lieu
Durée : 2h00
Coréalisation avec le Mémorial de Verdun – Champ de bataille dans le cadre du Festival Passeurs d’Histoire du 8 au 10 novembre
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Conception, montage et écriture : Alice Carré et Margaux Eskenazi
Avec des extraits de : Kateb Yacine, Assia Djebar, Jérôme Lindon et de Le Cadavre encerclé de Kateb Yacine et la préface d’Edouard Glissant, publiés par les Editions du Seuil
Mise en scène : Margaux Eskenazi
Collaboration artistique : Alice Carré
Espace : Julie Boillot-Savarin
Lumières : Mariam Rency
Création sonore : Jonathan Martin
Costumes : Sarah Lazaro
Vidéo : Mariam Rency et Jonathan Martin
Régie générale et lumières : Marine Flores
Alternance régie en tournée
Régisseur Lumière : Leslie Desvignes
Régisseur.euse Son : William Leveugle ou Rose Bruneau
Avec : Armelle Abibou ou Anissa Kaki, Loup Balthazar, Salif Cisse ou Christophe Ntakabanyura, Yannick Morzelle ou Lazare Herson-Macarel, Maleck Lamraoui, Raphael Naasz et Eva Rami ou Louise Coldefy
Avec les voix de : Paul Max Morin, Nour-Eddine Maâmar et Eric Herson-Macarel.
Alice Carré, Margaux Eskenazi
Et le cœur fume encore retrace les mémoires de la guerre d’Algérie. Avec une extraordinaire émotion et des interprètes capables de toutes les métamorphoses, le spectacle d’Alice Carré et Margaux Eskenazi éclaire les fractures sociales et politiques de la France d’aujourd’hui.
Pour interroger leur mémoire de la guerre d’Algérie, l’autrice Alice Carré et la metteuse en scène Margaux Eskenazi, programmée la saison passée avec Si Vénus avait su, ont proposé à leurs comédien·nes de réunir matière documentaire et matière littéraire. Ce travail minutieux de collecte permet de voyager de l’intime au politique, du réel à la fiction, à travers des scènes inspirées d’événements historiques, de textes littéraires et de témoignages. Sept acteur·ices impliqué·es dans l’histoire postcoloniale passent d’un rôle à l’autre et nous parlent avec originalité de leur héritage de la guerre d’Algérie. En défendant avec humanité leurs personnages, quelle que soit leur position politique, les interprètes inventent un théâtre simple, aux codes dramaturgiques clairs. Spectacle vivant, nuancé, intelligent et drôle, Et le cœur fume encore donne la parole à celles et ceux qui se sont trop longtemps tus.